La pollution est à l’origine de nombreux maux, mais aujourd’hui, des scientifiques américains révèlent que l’efficacité des vaccins serait remise en cause par la présence de certains polluants dans le sang, les composés perfluorés.
Une nouvelle forme de pollution est mise en cause aujourd’hui. En effet, selon l’étude menée par des scientifiques de la Harvard School of Public Health, et publiée aujourd’hui dans The Lancet, les composés perfluorés, polluants fréquemment rencontrés, pourraient réduire l’efficacité des vaccins injectés à l’homme.
Deux fois moins d’anticorps
Ces composés perfluorés, PFC, se rencontrent notamment dans le revêtement Teflon des poêles, dans certains emballages alimentaires ou dans la composition de certains vêtements imperméables. Or, on retrouve la présence de ces polluants dans l’organisme. Ils sont notamment à l’origine de certaines ménopauses précoces chez les femmes.
Selon les conclusions de l’étude menée auprès d’enfants des îles Feroé, les vaccins contre la diphtérie et le tétanos, injectés aux enfants à 5 et 7, n’auraient pas la même réponse immunitaire en fonction du taux d’imprégnation de PFC. Les enfants présentant des taux deux fois plus élevés de PFC produiraient deux fois moins d’anticorps et donc une réponse immunitaire insuffisante.« Ces résultats suggèrent que l’exposition aux PFC peut augmenter le risque pour un enfant, de ne pas être protégé efficacement contre la diphtérie et le tétanos. Et cela, même si le calendrier vaccinal est bien suivi » concluent les chercheurs.
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