Encore méconnu, « l’empreinte eau » des grands groupes dite « water footprint » s’installe progressivement comme un complément de la désormais fameuse « empreinte carbone ». Ce reporting de la gestion de l’eau des multinationales devrait une nouvelle fois être médiatisé lors du Forum mondial de l’eau qui se tiendra à Marseille du 12 au 17 mars prochain.
A l’image de l’empreinte carbone, le water footprint consiste à analyser la consommation en eau, une ressource de plus en plus rare et menacée, tout au long du cycle de vie d’un produit ou d’un service. En la matière, l’agriculture représenterait à elle seule 70% de la consommation mondiale en eau, loin devant l’industrie (22%) et les ménages (10%), selon une étude de 2008 réalisée par le Forum européen de l’investissement responsable (Eurosif) et la société d’études suisse Inrate.
La méthode de calcul qui fait aujourd’hui référence en la matière est celle du Water Footprint Network, une fondation privée néerlandaise soutenue notamment par l’Unesco, le WWF, l’université néerlandaise de Twente, la Banque mondiale et le World Business Council for Sustainable Development.
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