Non seulement, la réduction des émissions de CO2 ne serait pas négative pour l’emploi, mais elle pourrait même en créer plus si l’Union européenne passait son objectif de réduction de 20 à 30% d’ici 2020. C’est en substance la conclusion d’une étude publiée cette semaine par l’UE.
Concrètement, l’étude révèle qu’une réduction de 30% des émissions de CO2 en Europe serait favorable à l’économie européenne à plus d’un titre. Elle permettrait une baisse des dépenses de carburants fossiles annuelles de 31,3 milliards d’euros de 2016 à 2020, une économie de 3,6 milliards d’euros par an sur les coûts de contrôle de la pollution, et une réduction des dépenses annuelles de santé publiques inférieures de 3,3 à 7,6 milliards par an sur la même période.
L’étude conclue à la nécessité de renforcer l’efficacité du marché européen du carbone, susceptible d’inciter industriels et gouvernements à effectuer les investissements nécessaires à une économie plus sobre en carbone.
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