Selon la direction générale de la Santé, près de 900 femmes auraient déjà subi une intervention visant à leur retirer leurs prothèses mammaires PIP.

Tandis que le gouvernement avait recommandé aux 30.000 femmes françaises porteuses d’implants PIP de les faire retirer, à titre préventif, 877 sont déjà passées à l’acte.

Le directeur général de la santé, Jean-Yves Grall, se félicite. « Je crois que les messages que nous avions passés, qu’il n’y avait pas d’urgence, qu’il fallait être résolu à demander l’explantation, sont bien passés« . Néanmoins, certaines femmes ont choisi de ne pas se faire « explanter ». Parmi les femmes ayant été explantées, on retrouve la moitié de celles opérées à la suite d’un cancer du sein.

Selon un dernier bilan effectué le 31 janvier dernier, 1.379 ruptures de prothèses PIP ont été déclarées, ainsi que 875 cas de réactions inflammatoires, dont 73% sans rupture de prothèses. Par ailleurs, 55% des ruptures « extraordinairement précoces » interviennent dans les 5 ans suivant la pose de l’implant.