En collaboration avec Areva et d’autres équipes du CEA, du CNRS et de l’Université, des chercheurs de l’iBEB (CEA/Cadarache) ont montré le développement d’une population bactérienne spécifique dans des sols naturellement riches en uranium.
Dans l’environnement, l’uranium peut être d’origine naturelle (minerais) ou anthropogénique (activités minières, utilisation extensive d’engrais, etc.). Les bactéries peuvent interagir avec ce métal toxique en modifiant sa spéciation et sa mobilité et réciproquement soulignent le CEA.
Les résultats révèlent que la présence d’uranium n’affecte pas la diversité des populations mais induit le développement d’une population spécifique, remarquablement stable dans le temps. De façon inattendue, les scientifiques ont relevé la présence concomitante d’espèces ferri-réductrices et ferro-oxydantes dans les minerais d’uranium, ce qui suggère l’existence d’un cycle d’oxydo-réduction de l’uranium médié par les bactéries.
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