A quelques semaines de célébrer le premier anniversaire du terrible tsunami qui a ravagé le nord-est de l’Archipel nippon, Tokyo Electric Power Company a annoncé lundi une perte de 6,2 milliards d’euros sur les 3 premiers trimestres de son exercice, entamé le 1er avril 2011. Une nationalisation de l’opérateur privé semble de plus en plus inéluctable.
Malgré l’aide massive de l’Etat, Tepco n’en finit pas de subir les conséquences de la catastrophe qui a provoqué l’accident nucléaire de sa centrale de Fukushima Daiichi et entrainé la fermeture de la plupart de ses autres réacteurs japonais. Sur l’ensemble de l’exercice 2011/2012 clos fin mars, le groupe nippon devrait enregistrer une perte de 7 milliards d’euros pour un chiffre d’affaires de 53 milliards d’euros.
Au-delà de la gestion très coûteuse de l’accident nucléaire en lui-même, Tepco pourrait avoir à régler la somme record de 44 milliards d’euros au titre des dédommagements. Dans le même temps, l’électricien doit faire sans ses 4 réacteurs perdus à Fukushima Daiichi, mais aussi assumer l’arrêt global de 16 des 17 réacteurs atomiques qu’ils exploitent dans le pays.
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