Après de longues semaines de tensions et de supputations sur le fiasco UraMin, l’audit interne confié à 3 administrateurs indépendants vient d’être présenté au conseil de surveillance d’Areva. Si l’enquête interne conclue à des failles dans la gouvernance d’Anne Lauvergeon, elle n’évoque par de fraude.
« Le conseil de surveillance a constaté que la sincérité et la régularité des comptes des exercices antérieurs n’étaient pas remises en cause » affirme Areva. Néanmoins, « compte tenu des dysfonctionnements relevés, le conseil estime qu’il convient de revoir en profondeur la gouvernance d’Areva » pour garantir à l’avenir « une meilleure sécurité juridique et financière » permettant « un dialogue plus transparent entre le management et le conseil de surveillance ».
Après une première provision de 426 millions d’euros en 2010, le directoire d’Areva avait été contraint de passer une seconde provision de 1,460 milliard d’euros fin 2011, pour dépréciation d’actifs sur le périmètre d’Uramin, société minière acquise par Areva en 2007, dont les ressources en uranium se sont révélées beaucoup moins importantes qu’annoncées.
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