Nathalie Kosciusko-Morizet et Frédéric Lefebvre, le secrétaire d’État chargé du Commerce et de la Consommation ont lancé la seconde édition d’un guide pratique sur les allégations dites environnementales. Ce guide a pour vocation de donner aux consommateurs des repères afin de mieux comprendre certains termes utilisés pour valoriser les produits plus respectueux de l’environnement.
Un an après sa première édition, le guide pratique publié par le Conseil national de la consommation, CNC, s’enrichit de huit nouvelles allégations dont « écologique », « recyclable », « renouvelable », « compostable » ou « éco-conçu ». Cette version complète du guide reprend ainsi les règles élaborées par les professionnels et les consommateurs du CNC pour une quinzaine d’expressions parmi celles qui sont les plus fréquemment utilisées sur les produits.
Le travail accompli par le Conseil National de la Consommation (CNC) vise à rendre les arguments environnementaux à visée marketing plus clairs et plus précis. Que signifie l’allégation ? A quelles caractéristiques environnementales précises cela correspond-il ? Quelles informations essentielles doivent figurer sur le produit ? Le guide pratique se propose ainsi d’éclairer le consommateur afin d’éviter toute confusion lors de ses achats. Ce guide complète ainsi les actions initiées par le Grenelle de l’Environnement en matière de consommation durable en vue de mieux informer les consommateurs sur la qualité écologique de leurs achats et de mieux valoriser les démarches d’éco-conception des professionnels.
« Une information fiable et précise«
Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, la publication de ce guide constitue « une étape importante dans la mutation des modes de consommations que nous avons initiée avec le Grenelle de l’Environnement. Chacun peut devenir un acteur de la transformation de nos modèles de développement pour peu qu’il dispose d’une information fiable et précise. Ce guide y contribue de manière décisive « .
Quant à Frédéric Lefebvre , il ajoute que « l’idée de ce guide est née de notre volonté commune de restaurer la confiance entre consommateurs et entreprises sur ce marché des produits « verts ». Une communication loyale et explicite, base d’une confiance solide, est donc fondamentale. J’ai d’ailleurs fait du contrôle de la loyauté des allégations une des priorités d’action de la DGCCRF pour ce début d’année 2012« .
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