Une étude du Commissariat général au développement durable sur « les prélèvements d’eau en France en 2009 », révèle que si la France gère de mieux en mieux ses ressources en eau, les Bretons se montrent toutefois plus économes que le Sud de la France.
Les Echos reviennent aujourd’hui sur une étude menée par le Commissariat général au développement durable sur « les prélèvements d’eau en France en 2009« . Selon cette étude, 33,4 milliards de mètres cubes d’eau ont été prélevés en surface et dans les nappes phréatiques françaises. 64% de ces volumes sont destinés au refroidissement des centrales thermiques et nucléaires mais 90% de ces prélèvements sont restitués après usage. S’agissant des 26% restants, 17% sont consacrés à l’eau potable, 10% à l’industrie, et 9% servent à l’irrigation des cultures.
Des disparités régionales
Alors si la France gère de mieux en mieux ses prélèvements, des disparités régionales persistent toutefois. Ainsi, si les Bretons se montrent particulièrement économes, on ne peut pas en dire autant des Languedociens ou des Rhônalpins. Une des explications réside dans la forte consommation consacrée à l’irrigation dans le Sud de la France, avec des volumes supérieurs à 4.000 mètres cubes par hectare.
Les régions abritant des centrales nucléaires se montrent également plus consommatrices que les autres. C’est ainsi le cas en Aquitaine, Centre, Pays de la Loire et surtout Rhône-Alpes . « A lui seul le site de Tricastin nécessite plus de 5 milliards de mètres cubes. Les centrales de Blayais, Saint-Alban, Bugey, Fessenheim et Cordemais dépassent aussi le milliard de mètres cubes« , expliquent Les Echos.
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