Suite à sa réunion de mardi, la commission consultative en charge du suivi des conséquences des essais nucléaires français, mise en place par le ministère de la Défense, a décidé de rééxaminer toutes les demandes d’indemnisations des personnes s’estimant victimes de ces essais menés entre 1960 et 1996.
Présidée par le ministre de la Défense, Gérard Longuet, la commission consultative de suivi des conséquences des essais nucléaires français a décidé de renforcer le dispositif de reconnaissance et d’indemnisation des victimes de ces essais menés entre 1960 et 1996. La commission a donc jugé « nécessaire, dans un esprit de rigueur et de justice, d’étendre le périmètre géographique des zones de l’atoll de Hao (Polynésie française) et de celles de l’île de Tahiti, dans lesquelles le demandeur doit avoir résidé ou séjourné pour pouvoir bénéficier d’une indemnisation« . Elle a également décidé « d’élargir la liste des maladies radio-induites figurant en annexe du décret du 11 juin 2010« .
Des démarches simplifiées
La commission souhaite également simplifier les démarches d’indemnisation des personnes victimes et « toutes les demandes d’indemnisation, y compris celles qui ont fait l’objet d’un rejet par le CIVEN, vont être rééxaminées, sans que les demandeurs n’aient besoin de déposer un nouveau dossier« . Ces décisions entrent dans le cadre de la volonté de l’Etat « d’assumer ses responsabilité vis à vis des victimes » en reconnaissant « les conséquences sanitaires de ses essais nucléaires« .
Pour rappel,, plus de 150.000 civils et militaires ont participé aux 210 essais nucléaires menés par la France entre 1960 et 1996 au Sahara algérien et en Polynésie française.
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