« Une année de transition ». C’est en ses termes qu’Antoine Frérot a présenté hier les mauvais résultats de Veolia Environnement, qui a enregistré une perte de 490 millions d’euros en 2011.

Confirmé à la présidence du géant français, Antoine Frérot est toujours à la tête d’un géant aux pieds d’argile, mais qui annonce une sortie de crise à partir de 2014. « L’année 2011 a été pour Veolia Environnement une année de transition face à la crise économique et financière et à l’évolution de ses marchés historiques » a expliqué le patron du groupe français, en commentant les mauvais chiffres de Veolia.

Veolia Environnement a enregistré une croissance de son chiffre d’affaires 2011 de 3,1% à 29,6 milliards d’euros, pour un résultat net part du groupe de ? 490 millions d’euros. Même en baisse de 488 millions, le groupe annonce un endettement financier net conséquent de 14,7 milliards d’euros, un boulet qu’il traine depuis déjà plusieurs années.

Le groupe français annonce qu’il donne « la priorité pour les deux années qui viennent à l’amélioration de la génération de cash et à la réduction de son endettement financier net ». Cela se traduira concrètement par la cession de 5 milliards d’actifs, la poursuite de son recentrage engagé sur les 3 métiers de l’eau, la propreté et l’énergie, de restructurations, et d’une réduction de ses coûts de 450 millions d’ici 2015. Veolia Environnement vise une réduction de son endettement en 2 ans à un niveau inférieur à 12 milliards d’euros.

Un « nouveau Veolia » à partir de 2014

« A partir de 2014, dans un contexte de milieu de cycle économique, notre objectif est un nouveau Veolia fort d’une croissance organique moyenne de son chiffre d’affaires supérieure à 3% par an et d’une croissance de sa capacité d’autofinancement opérationnelle de plus de 5% par an. » a annoncé hier Antoine Frérot, finalement confirmé à son poste, malgré d’insistantes rumeurs de départ forcé.

Veolia Environnement propose le versement d’un dividende de 0,70 euro par action au titre de l’exercice 2011.