Confirmé mercredi à la présidence de Veolia Environnement, Antoine Frérot revient dans une interview accordée au Monde, sur la tentative de « putsch » organisée il y a une dizaine de jours, qui a failli lui coûter son poste. Qualifiant cette période trouble de « stupéfiante », le patron du géant français de l’environnement considère que cette déstabilisation aurait été une « erreur majeure ».
Revenant sur la rumeur de son possible remplacement par Jean-Louis Borloo, Antoine Frérot déclare avoir été « étonné qu’un aussi fin connaisseur de notre entreprise comme mon prédécesseur puisse pousser à sa tête un homme politique ». Evitant de critiquer directement Henri Proglio, le président de Veolia déclare aujourd’hui vouloir « se concentrer sur l’avenir ».
Commentant la stratégie de désendettement et de réduction des coûts de son groupe, le patron de Veolia souligne qu’il faut aujourd’hui s’adapter à « une période de recherche de bas prix, de low cost, qui concerne toute l’industrie des services ». « Nous sommes passés d’une économie de l’offre à une économie de la demande (?) j’assumerai seul la réussite ou l’échec de cette stratégie. C’est le rôle d’un patron » conclue Antoine Frérot dans le quotidien du soir.
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