A la demande de l’association Génération future, le Conseil d’État a demandé au ministre de l’Agriculture de réexaminer la toxicité du RoundUp Express, un désherbant grand public de la très controversée firme américaine Monsanto.
Dans un communiqué publié hier, le Conseil d’Etat accède à la demande de l’association écologiste Génération future, qui demandait le réexamen de la toxicité d’un désherbant grand public commercialisé par Monsanto, le RoundUp Express. Il décide donc le refus d’abrogation de l’autorisation du désherbant pour prise en compte insuffisante d’une substance présente dans le produit et inscrite sur la liste communautaire des « substances actives« . Bruno Le Maire, ou son successeur, dispose alors d’un délai de six mois pour procéder au réexamen de cette demande d’abrogation.
Cette décision satisfait pleinement Jacques Maret, agriculteur partie prenant dans le dossier auprès de Génération future. « Cette décision concerne tous les consommateurs et leurs enfants. En effet, le Conseil d’Etat considère, comme nous, que sa toxicité n’a pas été correctement évaluée, ce qui est particulièrement regrettable pour un produit vendu au grand public et utilisé dans les jardins des familles« .
En revanche, le Conseil d’Etat a rejeté les requêtes de Génération future sur le RoundUp GT plus et le RoundUp Extra 360.
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