En dépit des menaces de représailles formulées par la Chine à l’encontre d’Airbus, l’Union européenne n’entend pas revenir sur sa taxe carbone, imposée aux compagnies aériennes opérant sur son territoire.
Tandis qu’hier, Louis Gallois, le patron d’EADS indiquait que la Chine bloquait ses achats d’appareils Airbus, par mesure de représailles à la taxe carbone européenne, la présidence danoise de l’Union réaffirmait de son côté sa volonté de maintenir cette taxe. La vente de 10 superjumbo A380 et de 35 longs courriers A330 est en jeu.
Mais, tant qu’aucune autre solution internationale n’aura été trouvée pour réduire les émissions polluantes liées au transport aérien, « l’Union européenne maintiendra son système ETS et j’ai le sentiment que nous avons un Conseil uni sur ce sujet » confiait à la presse, le ministre danois chargé du climat, Martin, Lidegaard. Des négociations seraient toujours en cours dans le cadre de l’Organisation de l’aviation civile internationale, l’OACI.
Pour rappel, la taxe carbone européenne entrée en vigueur le 1er janvier dernier oblige les compagnies aériennes opérant dans l’Union européenne, à acheter l’équivalent de 15% de leurs émissions de CO2, pour lutter contre le réchauffement climatique. Une décision qui mécontente 26 des 36 pays membres de l’OACI dont les Etats-Unis, la Chine et la Russie.
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