Avec une essence qui flambe au point de dépasser symboliquement les 2 euros le litre dans une station parisienne, les automobilistes français ont-ils la capacité d’amortir cette surcharge sur leur budget ? Sans grand espoir du côté politique, les principaux candidats à l’élection présidentielle ne souhaitant pas se passer d’une recette fiscale importante en ces temps de disette, les ménages n’arrivent à réduire cette inflation qu’à la marge, indique une étude de l’Insee, plus optimiste à plus long terme.
Selon l’Institut des statistiques, l’élasticité-prix du carburant se situerait à court terme entre – 0,25 et- 0,35, avec de forts écarts selon le niveau de vie, un effet amortisseur très relatif et évident différent selon les modes et les niveaux de vie, les ménages les plus aisés réagissant peu aux prix du carburant, contrairement aux ménages modestes. En revanche, à long terme, les capacités d’adaptation de la consommation de carburants des Français serait « fortes » affirme l’Insee.
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