Resté longtemps silencieux, Nicolas Hulot s’exprime aujourd’hui sur le déroulement de la campagne présidentielle qui le désespère, constatant avec regret que « l’écologie est redevenue une variable d’ajustement », critiquant en creux la campagne de son ex-rivale chez Europe Ecologie Les Verts. Revenu à la tête de sa fondation, le président de la FHN ne souhaite plus prendre parti, mais entend toujours peser dans le débat politique.
Questionné par Les Echos, Nicolas Hulot revient sur le quinquennat de Nicolas Sarkozy. « Je ne dis pas qu’il ne s’est rien passé depuis 2007 (?) on ne peut pas considérer que le Grenelle soit une coquille vide et n’ait eu aucun impact (…) mais le Grenelle n’était qu’une première étape ».
Avec la crise qui frappe la France, « le désintérêt pour l’écologie peut tout à fait se comprendre » affirme le candidat malheureux à la candidature chez les Verts. Critiquant une politique à la petite semaine, « sympathique », mais « plus symbolique qu’efficace », Nicolas Hulot considère que les propositions des candidats manque de vision d’ensemble.
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