Des chercheurs de l’Inserm et de l’Université Toulouse III – Paul Sabatier (Centre de recherches en cancérologie de Toulouse) viennent de mettre au point un test prédictif du risque de cancer colorectal. Il pourrait être réalisé en routine sur les polypes prélevés chez les patients, afin d’identifier ceux qui présentent un risque élevé de développer une lésion précancéreuse, mais pour lesquels aucun suivi n’est recommandé à ce jour.
Publiés dans la revue Cancer Prevention Research, les résultats de ces travaux pourraient apporter une solution pour les nombreux patients qui développent des polypes hyperplasiques, lésions colorectales longtemps considérées comme bénignes, pour lesquelles aucun suivi n’est recommandé après l’ablation chirurgicale des polypes, même si certains pourraient être des précurseurs de cancers colorectaux. Le cancer colorectal est le 2e cancer le plus fréquent, et la 4e cause de décès par cancer en France.
Mars 2012 a été baptisé « Mars bleu », mois de mobilisation contre le cancer colorectal.
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