François Hollande annonçait ce week-end que la fermeture du site nucléaire de Fessenheim, prévue dans son programme électoral, n’engendrera aucune suppression d’emploi pour les salariés de la centrale. Une quarantaine d’entre-eux l’attendait pourtant hier à la sortie de son QG de campagne à Paris, dont le candidat socialiste est sorti sous les sifflets et cornes du brume.
Après avoir reçu hier matin l’intersyndicale de la centrale nucléaire de Fessenheim, dont il prévoit la fermeture en cas de succès à l’élection présidentielle en mai prochain, François Hollande était attendu par une quarantaine de salariés de la centrale qui l’attendaient à la sortie de son QG de campagne parisien. Et, c’est sous les huées, sifflets, et autres « casse-toi sale vendu !« , que le candidat a quitté le bâtiment.
Une grosse bêtise
Stéphane Le Foll, en charge de l’organisation de la campagne de François Hollande a alors tenté de calmer les manifestants leur rappelant qu’il n’y aurait pas de « décision brutale » , « du jour au lendemain« , et qu’aucune suppression d’emploi n’interviendrait sur le site. De son côté Clément Schneider, secrétaire CGT à Fessenheim reçu un peu plus tôt par François Hollande a également souligné que le candidat socialise n’était pas revenu sur son intention de fermer « en premier lieu » la centrale de Fessenheim. Mais, « nous, notre boulot, c’est de rester dans un débat le plus rationnel possible » et tenter de convaincre de « ne pas faire cette grosse bêtise de sacrifier Fessenheim sur l’autel d’un accord électoral avec les écologistes« .
Pour rappel, François Hollande prévoit le passage de 75% à 50% d’énergie d’origine nucléaire d’ici 2025. Ce retrait progressif passera en priorité par la fermeture de la plus vieille centrale nucléaire française, la centrale de Fessenheim, dont l ‘ASN a pourtant validé la prolongation.
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