Le gaz de schiste a le vent en poupe en Chine. En effet alors que Christophe de Margerie, le patron de Total annonçait lundi avoir conclut un accord avec le chinois Sinopec, pour l’exploration et la production de gaz de schiste en Chine, c’est aujourd’hui le pétrolier anglo-néerlandais Shell qui déclare avoir lui aussi signer avec le chinois CNPC, un accord d’exploration, de développement et de production de gaz de schiste dans le pays.
Alors qu’il est toujours objet de nombreuses polémiques en France, le gaz de schiste connait un certain succès en dehors de nos frontières et notamment en Chine ou dans la même semaine, deux géants pétroliers viennent de conclure des accords avec des sociétés chinoises pour l’exploration et la production de gaz de schiste.
Lundi, c’est Christophe de Margerie, qui confiait au Wall Street Journal avoir signé un accord avec le groupe China Petrochimical Corp (Sinopec) pour l’exploration et la production de gaz de schiste en Chine. Le patron de Total expliquait par ailleurs que la Chine envisage de produire 60 à 100 milliards de mètres cubes de gaz par an d’ici à 2020. Mais, pour ce faire, les autorités chinoises devront « rapidement » donner les autorisations nécessaires.
« Transformer un potentiel en réalité »
Parallèlement, Shell annonce aujourd’hui avoir conclut un accord d’exploration, de développement et de production de gaz de schiste avec China National Petroleum Corp, (CNPC), concurrent de Sinopec. Le partenariat concerne une zone de près de 3.500 km² dans le bassin du Sichuan, dans le sud-ouest du pays. « La Chine a un énorme potentiel dans les gaz de schiste et nous nous sommes engagés à contribuer à transformer ce potentiel en réalité« , confiait Peter Voser, le PDG du groupe pétrolier anglo-néerlandais.
Pour rappel, l’exploration du gaz de schiste par fracturation hydraulique est interdite en France en raison des dangers que cette technique représente pour l’environnement.
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