Dans le prolongement de l’annonce, le 27 juillet 2011, de la signature d’un accord pour l’acquisition par Direct Energie de la participation de 46% détenue par Verbund dans Poweo, les conseils d’administration de Poweo et Direct Energie, réunis respectivement les 20 et 21 mars 2012, ont approuvé le principe d’une fusion par absorption de Direct Energie par Poweo.
La fusion donnerait naissance au premier opérateur alternatif multi-énergie à taille critique en France avec plus d’1 million de clients résidentiels et professionnels, livrant chaque année environ 10 TWh d’électricité et de gaz naturel.
La parité proposée pour la fusion envisagée serait de 841 actions Poweo pour 9 actions Direct Energie, soit un poids relatif de 58,3% pour Direct Energie (sans prendre en compte sa participation de 46% dans Poweo) contre 41,7% pour Poweo. A l’issue de la fusion, la cotation sur Alternext serait maintenue ; une cotation sur Euronext à moyen terme serait envisagée.
Le projet de fusion fera l’objet d’une information et consultation des instances représentatives du personnel des deux sociétés.
Après confirmation de la parité par les commissaires à la fusion qui seront désignés par le tribunal de commerce de Paris, les conseils d’administration de Poweo et Direct Energie devraient se réunir à nouveau d’ici la fin du mois de mai 2012 à l’effet d’arrêter les modalités définitives de la fusion, de signer le traité de fusion et de convoquer, à la fin du premier semestre 2012, les assemblées générales des actionnaires de Poweo et Direct Energie.
Ecofin et Luxempart, actionnaires de Poweo, et François Premier Energie (contrôlée, par l’intermédiaire de Financière Lov, par Stéphane Courbit), Impala (contrôlée par Jacques Veyrat) et EBM Trirhena AG (une société du groupe EBM, opérateur d’électricité suisse indépendant), actionnaires de Direct Energie, ont déclaré apporter leur soutien à l’opération de rapprochement envisagée.
François Premier Energie, Impala, actionnaires de contrôle de Direct Energie, et EBM, qui ont vocation à détenir ensemble environ 71% de l’entité combinée, ont par ailleurs indiqué qu’ils entendaient agir de concert à l’issue de la fusion et solliciteront une dérogation au dépôt d’une offre publique auprès de l’Autorité des marchés financiers.
Ecofin et Luxempart, qui détiendraient ensemble 14,7% de l’entité combinée, ont également indiqué qu’ils entendaient continuer à agir de concert.
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