Il ne reste plus qu’un seul réacteur nucléaire en service au Japon. Une situation impose alors aux opérateurs d’importer du pétrole et du gaz naturel liquéfié pour alimenter les centrales thermiques chargées de fournir l’électricité au pays.
Après l’arrêt pour maintenance du réacteur 6 de la plus grande centrale nucléaire du Japon, Kashiwazaki-Kariwa, exploitée par Tepco, le Japon ne compte plus qu’un seul réacteur nucléaire en service sur les 54 implantés sur son territoire. Il est situé sur l’île d’Hokkaido et exploité par Hokkaido Electric Power.
Après le séisme suivi du tsunami qui avaient ravagé le Japon en mars 2010, et provoqué la catastrophe de Fukushima, une quinzaine de réacteurs nucléaire avaient été stoppés pour maintenance et leur redémarrage sera conditionné par de nouveaux tests de résistance, sismique notamment, et soumis à l’approbation des autorités locales.
Alors, avec l’approche de l’été, saison qui s’accompagne le plus souvent au Japon de pics de consommation électrique, compte tenu de l’usage massif de climatiseurs, les opérateurs électriques vont devoir accroitre leurs importations de pétrole ou de gaz naturel liquéfié pour faire tourner les centrales thermiques du pays. Il s’agit de compenser une perte de production correspondant à 30% de la production totale du pays.
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