Le groupe GDF Suez a toujours marché sur des ?ufs dans le management de sa filiale belge. Le dernier épisode du vrai faux remaniement de la direction d’Electrabel témoigne de l’extrême sensibilité des belges sur ce dossier sur fond de rivalité interne.
Après plusieurs années de statu quo, le géant français avait décidé de placer un Français à la tête d’Electrabel, sa filiale belge qui gère pas moins de 7 réacteurs nucléaires dans le pays. C’était sans compter une campagne de communication anticipée et ratée par Image 7, voulue par Jean-François Cirelli, qui s’est traduit par un article explosif publié par le quotidien belge L’Echo, qui a fait l’effet d’une bombe dans la presse belge, rapporte La Tribune.
Dans le nouveau schéma, Gérard Mestrallet devait prendre la présidence d’Electrabel et Jean-François Cirelli en prendre la direction, remplaçant le belge Dirk Beeuwsaert. Selon les commentaires de la presse belge très susceptible sur le management de son champion électrique, cet épisode traduirait la tension interne entre les deux patrons de GDF Suez.
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