A compter du 1er mai prochain, les autorités souhaitent renforcer la mobilisation nationale contre les moustiques. Au-delà des boutons qui démangent et du sifflement désagréable qui gâche nos nuits, il s’agit d’éviter toute apparition ou toute propagation de nouvelles maladies transmises par la piqure de ces insectes.
Réunis à Monaco lors du premier forum sur l’impact des changements de l’environnement sur la santé humaine, des chercheurs internationaux ont tenté de faire le point sur les risques d’une épidémie de chikungunya ou encore de dengue, dans notre pays, deux maladies transmises par des piqures de moustiques.
Les spécialistes veillent en effet à ce la France ne connaisse pas d’épidémie comme celle qui avait touché la Réunion en 2005 et 2006. C’est pourquoi, lorsque quelques cas de dengue ou de chikungunya ont été constatés dans le Sud de la France, la riposte a été immédiate afin d’éviter toute propagation au reste de la population. Dans la ligne de mire des experts, l’aedes albopictus, plus communément appelé moustique tigre, vecteur de ces maladies.
Une espèce très agressive
L’espèce qui vit en ville est particulièrement agressive et pique même à travers les vêtements. On détecte sa présence actuellement en Corse, et cinq autres départements du sud. C’est pourquoi les agences régionales de santé, les ARS, et plus particulièrement l’ARS de PACA, ont décidé de renforcer la surveillance à partir du 1er mai prochain. Cette surveillance s’exercera notamment dans les zones où le moustique est présent, mais également auprès des personnes revenant de pays ou régions où les virus de la dengue ou du chikungunya circulent. Par ailleurs, dans les zones où la présence du moustique est avérée, les habitants devront s’assurer qu’il n’y a aucun point d’eau stagnante pouvant abriter les larves de l’insecte.
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