Invité de France 2 ce week-end, Nicolas Hulot n’a pas souhaité se prononcer sur le contenu de son vote le 22 avril prochain, se contentant de préciser qu’il voterait « pour la planète« . Une posture qui agace au plus haut point, Jean-Vincent Placé, le numéro deux d’Europe Ecologie-les Verts.
Candidat malheureux des primaires écologistes en juillet dernier, Nicolas Hulot ne souhaite pas se prononcer sur le contenu de son vote le 22 avril prochain. Invité de France 2 ce week-end, l’ex-animateur s’est contenté de préciser qu’il voterai « pour la planète« . Interrogé sur son soutien à Eva Joly, il explique alors ne plus vouloir « rentrer dans ce jeu-là, je pense que l’écologie est au-dessus des partis. Je me déterminerai en temps utile« .
Cette ambiguïté agace au plus haut point Jean-Vincent Placé, le numéro deux d’EELV, invité de RTL ce matin, en remplacement d’Eva Joly, hospitalisée après une chute dimanche soir. « Je le prends mal » car « je suis très attaché au respect de la parole donnée« , commentait-il. « Il nous avait dit lors de la primaire des écologistes qu’il voterait pour le gagnant ou la gagnante. La gagnante s’appelle Eva Joly. Ce qu’il fait n’est pas bien« , ajoute-t-il.
Un devoir d’indépendance
Invité de France Inter ce matin, Nicolas Hulot justifie sa posture par des questions juridiques. « Je suis tenu à un devoir d’indépendance et de réserve, je suis dans une fondation reconnue d’utilité publique. C’est apolitique et aconfessionnel une fondation, donc je ne peux pas me prononcer« , explique-t-il. Quant à commenter l’attitude de Jean-Vincent Placé, l’ex-animateur s’y refuse. « J’aurais beaucoup de choses à dire sur la manière dont il s’est conduit vis-à-vis de moi pendant cette campagne. Et je pense que c’est exactement ce que je ne dois pas faire« .
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