Tandis que la fuite de gaz n’est toujours pas colmatée sur la plateforme Total en mer du Nord, un bateau de Greenpeace est arrivé ce matin tout près de la plateforme, à la limite de la zone d’exclusion. L’équipage doit y réaliser des tests sur place pour mesurer l’impact de la fuite sur l’environnement.
Envoyé par Greenpeace près de la plateforme Total en mer du Nord, le Koenigin Juliana s’est positionné à la limite de la zone d’exclusion qui entoure la plateforme, en raison des risques d’explosion. L’équipage du bateau, une dizaine de spécialistes, a alors immédiatement constaté une légère odeur de gaz sur la zone ainsi qu’une fine couche irisée sur l’eau.
L’équipe dépêchée sur place doit réaliser des tests afin de mesurer l’impact de l’accident sur l’environnement. « Nous avons fait des tests de qualité de l’air et nous prélevons maintenant des échantillons d’eau« , explique Michael Meyer, en charge de la logistique de l’opération. « Nous voyons du pétrole sur l’eau« , précise-t-il .
Selon Total, cette fine nappe serait un condensat léger, devant spontanément s’évaporer de la surface de l’eau. Le groupe rappelle toutefois que le site laisse toujours s’échapper près de 200.000 m3 de gaz par jour, avant de préciser que l’impact environnemental serait « relativement négligeable« .
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