Répondant à un article publié hier dans Le Journal du Dimanche, Les Laboratoires Servier affirment qu’ils n’ont « jamais caché avoir fait des essais cliniques pour tester l’effet anorexigène du Mediator ».

Le JDD évoque 3 expériences effectuées en 1968, 1971 et 1973 chez l’humain avec le Mediator, affirmant que ces révélations « mettent à mal la défense du laboratoire ». « C’est justement l’analyse des essais dans leur globalité qui n’ont pas permis de conclure à l’activité anorexigène chez l’homme » affirme Servier.

« Si le Mediator avait montré un effet anorexigène, Les Laboratoires Servier n’avaient aucune raison de ne pas fonder la demande d’autorisation de mise sur le marché sur cette propriété » se défend le groupe de Jacques Servier. Il s’agit de « la plus grave dérive criminelle dans les produits de santé » vient d’affirmer Irène Frachon aux micros de RMC.