C’est une étape très technique mais importante que vient de franchir l’EPR de Flamanville 3. Considérant les évolutions apportées comme « satisfaisantes », l’ASN lève aujourd’hui les réserves qu’elle avait posées en octobre 2009 sur l’architecture du « contrôle-commande » du réacteur français de dernière génération.
L’Autorité de Sûreté Nucléaire avait indiqué en octobre 2009 à EDF que la sûreté de la plateforme SPPA T2000 n’était pas démontrée. L’ASN avait notamment demandé à EDF d’apporter « des éléments de justification complémentaires » et d’examiner des dispositions de conception différentes pour le contrôle-commande du réacteur EPR de Flamanville 3.
Cette position avait été partagée par les Autorités de sûreté britannique (ONR, anciennement HSE) et finlandaise (STUK) et annoncée dans une déclaration commune sur la conception du système de « contrôle-commande » du réacteur EPR. L’ASN a partagé ses conclusions en janvier 2012 avec les Autorités de sûreté américaine (NRC), britannique (ONR), et finlandaise (STUK), qui ont indiqué « poursuivre leur analyse technique sur ce sujet » précise l’autorité française.
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