Venezuela, Argentine, même combat. L’Argentine a confirmé hier la nationalisation de la compagnie pétrolière YPF, la filiale du géant espagnol Repsol malgré les menaces de Madrid.
La présidente argentine n’a pas cédé. Après avoir demandé à Repsol d’investir plus dans sa filiale YPF, Cristina Kirchner a joué sur les mots hier en précisant qu’elle avait décidé de procéder à une « récupération » du capital de la compagnie pétrolière et non une « nationalisation ». L’entreprise avait été privatisée dans les années 1990.
Filiale à 57,4% de Repsol, la compagnie YPF représente un tiers de la production pétrolière argentine, plus de 50% des capacités de raffinage du pays et exploite un réseau de 1.600 stations-service dans le pays.
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