Réagissant à la nationalisation d’YPF annoncée hier par l’Argentine, Madrid a promis des représailles « diplomatiques, commerciales, industrielles et énergétiques ». La décision de Cristina Kirchner « rompt le climat d’amitié » entre l’Espagne et l’Argentine, a déclaré José Manuel Garcia Margallo, en charge de la diplomatie espagnole.
L’annonce de la présidente argentine a déclenché hier une forte tension politique entre Madrid et Buenos Aires. La décision de nationaliser YPF, filiale de la compagnie espagnole Repsol a contraint Bruxelles à reporter une réunion bilatérale Union européenne-Argentine, prévue initialement les 19 et 20 avril prochains.
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