Si le code de la santé publique interdit depuis 2002 tout ajout intentionnel de radionucléides naturels ou artificiels dans les biens de consommation ainsi que l’utilisation, pour leur fabrication, de matériaux ou déchets contaminés ou susceptibles de l’être, des dérogations existent, et de nombreuses ampoules de ce type restent toujours sur le marché. N’identifiant « pas de risque sanitaire », l’ASN n’a pas jugé utile de demander leur retrait définitif.
Les ampoules « radioactives » se rencontrent principalement dans l’éclairage d’espaces commerciaux ou industriels, les bâtiments publiques du type gares et aéroports, l’éclairage extérieur : panneaux publicitaires, mise en lumière de monuments, stades? l’éclairage scénique : projecteurs, etc. mais aussi l’éclairage automobile dans les phares, ou encore les applications industrielles : lampes pour la reprographie, lithographie, etc. Malgré leur interdiction de principe, ces lampes qui contiennent une faible quantité de substances radioactives restent toujours sur le marché essentiellement pour augmenter l’intensité lumineuse ou faciliter leur allumage.
Selon les premiers éléments résultant de l’instruction des demandes de dérogation, menée par l’ASN avec l’appui de son expert technique, l’IRSN, « les doses reçues par le public, en situation normale et en situation incidentelle, sont très faibles » même pour les personnels exposés quotidiennement à ces types d’ampoules. L’Autorité de sûreté nucléaire n’identifie « pas de risque sanitaire » qui la conduirait à demander, de manière préventive, l’arrêt de la commercialisation de ces lampes et le retrait des lampes installées.
Pour en savoir + : Liste des dérogations accordées
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