La France connait un mois d’avril difficile d’un point de vue météorologique, pluie, grêle, froid… Néanmoins, certaines personnes peuvent s’en féliciter : tous ceux qui souffrent d’allergies saisonnières respirent en effet un peu mieux. Mais, selon le dernier bulletin du réseau national de surveillance aérobiologique, le retour des éclaircies et les perspectives de vent fort pourraient favoriser une dissémination des pollens de bouleau et de chênes, parmi les plus allergisants.
Alors qu’ils étaient plutôt tranquilles durant ce mois d’avril compte tenu du mauvais temps, l’arrivée des éclaircies associées à des vents forts devrait changer la donne pour les personnes souffrant d’allergies saisonnières. Selon le dernier bulletin du réseau national de surveillance aérobiologique, les pollens de bouleau et de chêne, deux pollens particulièrement allergisants, devraient faire un retour en force dans l’air, faisant passer le risque allergique de moyen à élevé.
Alors, même si la pollinisation des bouleaux touche à sa fin, celle des chênes est encore très active et devrait encore durer quelques temps. Et c’est sans compter sur les huit autres pollens recensés actuellement sur le territoire.
Un pont du 1er mai très « graminées » !
Par ailleurs, si le mauvais temps a retardé l’arrivée de certains pollens, comme ceux des graminées, ces derniers devraient faire une poussée au mois de mai. « Les modèles prévisionnels reculent l’arrivée importante des pollens de graminées sur les villes de Toulouse et de Lyon aux alentours du weekend du 1er mai, du fait des conditions météorologiques défavorables. Ces derniers sont déjà présents en faible quantité de la façade atlantique à la côte méditerranéenne » explique le RNSA. La vigilance reste donc de rigueur pour les personnes sensibles.
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