Accusée par un quotidien camerounais d’avoir été condamnée pour la pollution du fleuve Wouri à Douala, Bolloré Africa Logistic, filiale camerounaise du groupe français, publie aujourd’hui un démenti officiel.
Le 17 avril dernier, le quotidien Cameroon Tribune, quotidien d’Etat, publiait la décision du ministère de l’Environnement de condamner 139 sociétés à des amendes pour diverses fautes, dont la pollution. Parmi cette liste, figurait la filiale camerounaise du groupe français Bolloré, ainsi que le navire MV Swift-Split Panama, qui ont conjointement été condamnés à une amende de 25 millions de francs CFA pour « pollution des eaux du fleuve Wouri » et « déversement d’hydrocarbures« .
Or, Bolloré Africa Logistic publie aujourd’hui un démenti et rejette la faute sur le navire qui opérait pour son compte. « L’amende d’un montant de 25 millions de FCFA est imposée au navire (MV Swift-Split Panama) et non à Socopao (filiale de Bolloré Africa Logistics). Elle a été infligée à l’armateur hongrois conformément aux dispositions communautaires de la marine marchande de la Cémac (Communauté économique des Etats d’Afrique centrale) en matière de pollution« , explique le groupe. « Selon (ces) dispositions, seul le navire endosse la responsabilité et non le consignataire en cas de pollution » ajoute-t-il.
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