Dans un entretien accordé au quotidien Libération, Eva Joly, la candidate écologiste déçue du faible score réalisé lors du premier tour de la présidentielle, revient sur sa campagne et les raisons de son échec. Elle considère notamment avoir été victime « d’âgisme », de « sexisme », et d’une certaine forme de « xénophobie ».
Eva Joly fait son bilan de campagne aujourd’hui dans Libération. La candidate écologiste qui n’a remporté que 2,23% des suffrages dimanche dernier s’avoue « déçue par ce résultat. Il y a eu un vote de crise qui a beaucoup favorisé l’extrême droite » et « à gauche, un vote utile par crainte d’un nouveau 21 avril« . Mais, elle met également en avant des arguments plus personnels. Elle estime en effet avoir été « victime d’âgisme, de sexisme et d’une forme de xénophobie« .
L’ex-juge d’instruction estime toutefois avoir beaucoup appris du monde politique, elle qui n’avait « ni les codes« , ni « les outils prêts« , pense « avoir fait des progrès« . « Si j’avais eu quinze jours de plus, j’aurai peut-être amélioré son score« . Et, loin d’être déroutée par cette expérience plutôt ratée, Eva Joly ne compte pas tirer sa révérence. « J’ai plus que jamais envie de me battre« . Et, quand le journaliste évoque une éventuelle nomination au Conseil constitutionnel ou à un poste gouvernemental, elle affirme ne pas être une femme « qui refuse ses responsabilités« .
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