Tandis qu’Areva vient d’être retenu pour un nouveau projet de stockage des déchets radioactifs aux Etats-Unis, le Texas vient d’ouvrir la quatrième décharge de déchets radioactifs du pays. Les écologistes américains s’inquiètent alors des conséquences d’un tel site sur l’environnement et notamment sur une éventuelle contamination de l’aquifère d’Ogallala, parmi les plus grands du monde.
Le Texas vient donc d’ouvrir les portes de la quatrième décharge de déchets radioactifs des Etats-Unis, après la Caroline du Sud, l’Etat de Washington et l’Utah. Le site qui s’étend sur plus de 520 hectares dans une région reculée de l’ouest de l’Etat, recouvre l’aquifère d’Ogallala, parmi les plus grands du monde.
C’est cette situation géographique qui inquiètent les écologistes américains, qui craignent une contamination des réserves d’eau. Pour Tom Smith, directeur du groupe de défense des consommateurs Public Citizen, « cela pourrait affecter l’aquifère d’Ogallala, qui s’étend sur huit Etats, allant du Texas jusqu’à la frontière canadienne« .
Infiltrations
De son côté, Chuck McDonald, responsable de Waste Control Specialist, groupe qui assure la gestion du site, se veut rassurant. « Au départ, nous stockerons des déchets médicaux du Texas, venus de plusieurs endroits de l’Etat » et faiblement radioactifs. Il assure par ailleurs que le sol argileux préserve les eaux souterraines de toute contamination. Une assurance ébranlée par Lon Burnam, représentant démocrate à la Chambre des représentants du Texas qui remet en cause la sureté du site. Il explique avoir consulté des documents montrant que de l’eau infiltrerait le périmètre du site, de l’eau provenant probablement de l’aquifère.
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