François Hollande n’était pas le seul à être attendu le 6 mai, les pollens de graminées aussi ! Après avoir connu un certain répit compte tenu du mauvais temps printanier, les personnes allergiques vont être confrontées à une arrivée tardive mais massive de pollens.

Après avoir connu une période de répit, due principalement au mauvais temps qui a sévit sur la France durant une bonne partie du mois d’avril, les pollens de graminées font leur apparition sur la scène allergique. S’ils sont attendus dès le 6-8 mai sur la moitié sud du pays, les personnes vivant au nord de la Loire disposeront d’un sursis jusqu’à l’Ascension. Et, les troubles provoqués par ces pollens devraient toucher les personnes allergiques pendant 6 à 8 semaines en moyenne.

Impact renforcé par le vent

Les graminées, plantes aux longues feuilles ressemblant à des herbes hautes, au pouvoir allergisant très important, se rencontrent dans les prairies, dans les forêts, mais également dans les fossés et sur les accotements de routes.  Ivraie, pâturin, blé, seigle, orge, avoine, maïs, vulpin, roseaux, autant d’herbes de la familles des graminées. Leurs pollens touchent alors de nombreuses personnes, à la ville comme à la campagne, surtout lorsque le vent se lève.

En revanche, les  bouleaux, dont les pollens sont eux-aussi très allergisants, ont pratiquement terminé leur pollinisation. Quant aux chênes, le risque va de faible à moyen.