La reprise du site Petroplus de Petit-Couronne pourrait connaitre un nouveau contretemps. En effet, selon l’information révélée par Les Echos, la dépollution du site exploité jusqu’à présent par la raffinerie pourrait atteindre 160 millions d’euros, une facture qui devrait refroidir plus d’un repreneur potentiel.
Tandis que le nouveau ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, rencontrait pour la première fois l’intersyndicale du site de Petit-Couronne en Seine-Maritime, une question a monopolisé les débats : celle du coût de la dépollution. En effet, le montant prohibitif des travaux à effectuer pourrait rebuter plus d’un repreneur potentiel.
Tandis que la législation impose au dernier exploitant de la raffinerie de prendre en charge la dépollution du site en cas d’arrêt de l’activité, la facture s’annonce salée. Selon l’intersyndicale, les coûts de dépollution des sols sont estimés à près de 120 millions d’euros, auxquels s’ajoutent 40 millions pour le nettoyage des installations. « Nous ne serons pas vendables si un repreneur doit prendre le risque de faire face à une dette environnementale de 160 millions d’euros », confie Yvon Scornet, porte-parole CGT de l’intersyndicale, interrogé par Les Echos. De quoi en débouter plus d’un….
Une aide financière de l’Etat est alors envisagée mais elle pourrait susciter un veto de la part de Bruxelles
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