Tandis que le programme électoral de François Hollande prévoit la fermeture de la centrale de Fessenheim, plus vieille centrale du parc nucléaire français, Henri Proglio, le PDG d’EDF explique que, si tel est le cas, les pouvoirs publics devront alors ouvrir des discussions sur d’éventuelles compensations financières avec EDF mais également avec ses partenaires allemands et suisses.
François Hollande annonçait durant sa campagne vouloir fermer la centrale nucléaire de Fessenheim, plus vieille centrale du parc nucléaire français. Pourtant, l’Autorité de sûreté nucléaire a donné son feu vert pour une prolongation de 10 ans du fonctionnement d’un des deux réacteurs, et devrait de toute évidence faire de même prochainement pour le second.
Pour Henri Proglio, le PDG d’EDF, une fermeture anticipée de la centrale devra inévitablement être associée à une discussion financière avec les pouvoirs publics, discussion qui devra inclure les partenaires allemands et suisses de l’électricien français, qui détiennent le tiers de la centrale alsacienne. L’Allemand EnBW en détient en effet 17,5% et les Suisses Alpiq, Axpo et BKW, 15%.
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