Enervée par l’ingérence étrangère, et plus particulièrement américaine, dans la mesure de la pollution atmosphérique de ses villes, la Chine a décidé de se réserver le droit de mesurer elle-même le niveau de pollution dans les grandes villes du pays. Elle considère désormais comme illégal pour une ambassade étrangère, de réaliser et publier ses propres relevés.
La Chine se réserve donc le droit de mesurer le niveau de pollution atmosphérique dans ses villes. Cette décision annoncée par le vice-ministre chinois chargé de la potection de l’environnement, Wu Xiaoqing, vise plus particulièrement la chancellerie américaine de Pékin, ainsi que le consulat américain de Shanghai qui publient très régulièrement sur Twitter les index de pollution de l’air, relevés à plusieurs moments de la journée, et consultés quotidiennement par les habitants des villes concernées.
Selon les autorités chinoises, cette façon de faire n’est pas conforme à la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, ni à la Convention de Vienne sur les relations consulaires. Néanmoins, la population chinoise a appris à se méfier de la sous-estimation des relevés de pollution officiels émis par les autorités du pays.
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