56 minutes ! C’est le temps de jeu par jour au dessus duquel les spécialistes considèrent qu’un joueur devient « accro ». En dessous, on considère qu’il s’agit d’un simple passe temps? pas véritablement de quoi en faire un drame.
Des psychologues ont observé le mécanisme d’addiction au travers principalement des casinos en ligne. Cela débute toujours de manière anodine. On apprend, par exemple, les rudiments pour jouer au poker puis progressivement on acquiert une expérience permettant de multiplier les gains (ou les mauvaises affaires). Vient ensuite, le stade de l’addiction proprement dit : le joueur n’en a pas toujours conscience et pourtant il commence peu à peu à ne plus avoir de vie sociale, il est perturbé sur un plan affectif et intellectuel, ne trouve plus d’autre intérêt que le jeu et le gain qu’il est supposé procurer.
Alors que jouer au poker devait, au départ, n’être qu’un plaisir, cela devient quasiment une activité professionnelle qui prend le pas sur tout le reste. Le sujet ne parvient plus à résister à un tapis de 52 cartes même virtuel au travers d’un casino en ligne. Il en oublie les gestes quotidiens (faire sa toilette, s’alimenter). Il ne s’investit plus sur un plan social et a besoin de toujours plus de jeu (comme s’il s’agissait d’une drogue).
Nous sommes alors dans le « No-life ». Pour le joueur dépendant, il n’y a rien de plus important que jouer au poker dans un casino en ligne. La solution radicale est alors de se faire interdire de salle de jeu. Mais, si jadis la formule était envisageable grâce à l’?il aiguisé des physionomistes qui censurait l’entrée des casinos, sur internet, la donne a profondément changé. On peut jouer au poker en empruntant mille et un pseudos !
Heureusement, les solutions existent. Elles passent par des thérapeutiques combinant les aspects psychologiques, physiologiques et comportementaux.
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