L’usine Eurodif vient d’arrêter ce matin sa production d’uranium enrichi sur le site nucléaire du Tricastin. Après Georges-Besse I, c’est désormais Georges-Besse II beaucoup moins gourmand en énergie qui a pris le relais.

Après 33 ans d’activité, l’immense usine Georges-Besse I a stoppé définitivement sa production d’uranium enrichi. Implantée à cheval entre la Drôme et le Vaucluse, l’usine Eurodif exploitée par Areva aura traité 25% de l’uranium mondial enrichi. L’heure est désormais à son démantèlement.

Remplacée progressivement depuis 3 ans par une nouvelle usine baptisée Georges-Besse II, l’installation voisine dispose d’un procédé de centrifugation de dernière génération qui a nécessité un investissement de 3 milliards d’euros. Un coût qui devrait rapidement être amorti, puisque la facture électrique de l’usine sera divisée par 50.