A toute chose malheur est bon… Ainsi, le printemps « pourri » qui s’achève, avec son mauvais temps et ses nombreuses chutes de pluie, aura au moins permis de combler le déficit hydrique de la France. Le risque de pénurie et de sécheresse s’éloigne donc pour cet été.
Le dernier bulletin du Bureau des recherches géologiques et minières, le BRGM, se veut donc très rassurant quant à la situation hydrique de la France. En effet, à défaut d’un printemps chaud et sec, le mauvais temps et la pluie auront au moins permis de combler le déficit des nappes d’eau souterraines. Le risque de pénurie que l’on pouvait craindre pour cet été s’éloigne donc à grand pas.
Merci la fraicheur !
Tandis qu’en avril 90% de ces nappes d’eau souterraines étaient en déficit après l’hiver, au 1er juin, seule la moitié d’entre-elles présentaient encore un niveau inférieur à la normale. Toutefois, si la situation s’améliore, onze départements font encore l’objet de mesures de restriction d’usage de l’eau et six autres restent encore placés sous surveillance.
La France s’était en effet retrouvée dans une situation compliquée après un printemps 2011 particulièrement chaud et sec. Les pluies dites « efficaces », c’est à dire celles qui tombent entre septembre et mars, s’étaient également faites désirées. Mais, phénomène exceptionnel cette année, alors que les pluies d’avril, mai ou juin ne sont normalement pas « efficaces » car absorbées directement par les cultures, le reste s’évaporant trop rapidement, la fraicheur printanière a empêché ce phénomène et permis aux nappes souterraines de se remplir.
Commentaires récents