Comme prévu, l’accord obtenu à l’arraché en début de semaine au sommet international de Rio sur l’environnement est un texte sans réelle ambition. Soulignant ses « insuffisances », François Hollande comme ses homologues européens présents au Brésil soulignent le manque de contraintes et de financements de cet accord de principe.

Sur le plan institutionnel, Rio+20 a permis cependant de renforcer le Programme des Nations unies pour l’environnement qui sera financé à l’avenir par tous les pays onusiens, même si le PNUE ne bénéficiera toujours pas d’un statut d’organisation onusienne pleine et entière, dotée d’un pouvoir régulateur et de contrôle.