Trouble difficile à prendre en charge, l’anoxerie mentale touche près de 1 adolescente sur 100. Selon l’Inserm qui se rapporte aux travaux de l’Institut Montsouris, la thérapie familiale se révélerait particulièrement intéressante pour ces patientes en souffrance.
Dès la fin des années 80 des travaux britanniques avaient montré que la thérapie familiale permettait de renforcer l’état de santé des jeunes filles anorexiques en comparaison à une thérapie individuelle. L’Institut Montsouris a souhaité vérifier l’efficacité de cette démarche qui se révèle très positive.
« La thérapie familiale associe les parents et les frères et s?urs de plus de 6 ans. Elle ne prend pas en compte l’alimentation en tant que telle mais seulement les relations et la dynamique intrafamiliales » explique Nathalie Godart, coauteur des travaux.
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