Au lendemain de l’assemblée générale de Syntec-Ingénierie qui s’est tenue hier à Paris, les professionnels de l’ingénierie se veulent optimistes. Représentant un chiffre d’affaires de 40 milliard d’euros et 23 000 emplois, l’ingénierie française résiste plutôt bien à la crise grâce à sa forte dimension internationale même si les financements commencent à se tarir.
Malgré une activité globale encore dynamique, l’ingénierie française s’inquiète logiquement des tensions en matière de financement en France comme à l’international notamment s’agissant des marchés publics. La capacité de financement des collectivités est d’autant plus importante qu’elle impacte directement la réalisation des projets en matière d’infrastructures de transport, de génie civil ou de bâtiment.
Sur le plan international, si l’ingénierie française reste solide, la concurrence anglo-saxonne mais aussi chinoise se durcit. Les professionnels français considèrent cependant qu’il existe de belles opportunités au Maghreb comme en Afrique sub-saharienne et bien entendu en Inde où la France est encore peu présente.
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