Le tribunal administratif de Rennes vient de débouter le propriétaire du cheval mort en 2009, qui demandait réparation à l’Etat pour son inaction dans le dossier des algues vertes. Corinne Lepage, avocate de Vincent Petit, réclamait 31 600 euros pour la mort du cheval qui avait chuté dans une vasière remplie d’algues vertes en putréfaction.
Si pour les associations écologistes comme Eau et Rivières de Bretagne, le lien direct entre la mort du cheval sur une plage des Côtes d’Armor et les algues vertes est évident, la justice a affirmé qu’il n’était pas possible d’établir « que l’endroit de la chute du cheval comportait des algues vertes en décomposition en quantité et en état de putréfaction suffisant pour provoquer à elles seules l’intoxication mortelle du cheval ». Le tribunal de Rennes a par ailleurs souligné que le cavalier n’aurait pas dû se trouver dans « un secteur interdit d’accès aux chevaux par arrêté municipal dûment affiché ».
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