Tandis que l’Académie de médecine annonçait jeudi son opposition à un éventuel moratoire sur les adjuvants à base de sels d’aluminium dans les vaccins français, une association s’inquiète aujourd’hui de la disparition progressive des vaccins sans adjuvants aluminiques.
L’AE3M, association d’entraide aux malades de la myofasciite à marcophages, une inflammation grave des muscles pouvant se traduire par de fortes douleurs, musculaires et articulaires, mais également par une forte fatigue, dénonce donc la décision de l’Académie de médecine de s’opposer à un éventuel moratoire sur la présence d’adjuvants à base de sels d’aluminium dans les vaccins français.
En effet, on soupçonne la myofasciite à macrophages d’apparaitre chez des personnes génétiquement prédestinées, sous l’effet de l’aluminium contenu dans certains vaccins. Un soupçon qui avait poussé en mars dernier le groupe d’étude de l’Assemblée nationale sur la vaccination à préconiser un moratoire en application du principe de précaution. Or, l’Académie de médecine s’est donc opposée à ce moratoire jeudi.
Vigilance sanitaire
Pour l’Académie de médecine, « tout moratoire portant sur la non-utilisation des adjuvants aluminiques rendrait impossible, sans aucun argument probant, la majorité des vaccinations« . Elle estime de surcroit qu’à ce jour, « aucune preuve de toxicité neurologique imputable à l’aluminium de l’alimentation ou des vaccins n’a pu encore être fournie« .
De son côté, l’AE3M redoute qu’en « vaccinant nos enfants, obligation nécessaire pour qu’ils soient admis en collectivité, nous courons le risque d’induire chez eux la myofasciite à macrophages ». « Il est temps que l’Etat retrouve ses prérogatives et assure son devoir de vigilance sanitaire, à l’instar de ce qu’il vient de décider vis à vis du mercure dentaire« , ajoute l’association dans son communiqué.
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