Areva a remis ses propositions à l’Autorité de sûreté nucléaire, visant à renforcer la sûreté de ses sites en cas de situation extrême. Au lendemain de l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi, l’ASN a lancé courant 2011 un processus d’évaluations complémentaires de sûreté (ECS), impliquant les exploitants nucléaires en France, dont Areva.

Les propositions remises par le géant français doivent apporter des garanties en matière de robustesse des installations existantes, y compris dans des circonstances dépassant significativement les hypothèses envisagées à la conception des installations (séisme ou inondation d’intensité extrême?). Par ailleurs, Areva détaille le renforcement de son dispositif de gestion de crise à mettre en ?uvre en cas d’événements d’une gravité comparable à ceux survenus au Japon, via notamment de nouveaux matériels d’intervention et de communication (pompes, équipements de mesure, téléphones satellitaires…) qui vont ainsi être déployés en complément des moyens existants.