Depuis le printemps 2010, 6 467 femmes ont fait l’objet d’une opération de retrait préventif de prothèses mammaires PIP selon les derniers de l’ANSM, qui précise que pour 23% d’entre elles, ces implants présentaient des problèmes de rupture notamment.

A fin mai 2012, 2 638 femmes ont été victimes d’une rupture de prothèse PIP, ayant fait l’objet d’un signalement à l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. Dans le même temps, 2 392 réactions inflammatoires ont été signalées chez 1 436 femmes porteuses de prothèses PIP, de 2001 à fin mai 2012.

Par ailleurs, un total de 53 cas de cancers du sein ont été déclarés à l’Agence chez des femmes porteuses de prothèse PIP (soit 5 cas de plus qu’à la fin avril 2012). Ces données ne semblent pas anormales pour l’Institut National du Cancer (INCa) qui estime que les prothèses PIP ne représentent pas un sur-risque d’adénocarcinome mammaire spécifique en comparaison aux autres implants.