Constatant des conditions d’extraction de l’uranium au Niger différentes de l’étude d’impact initiale d’Areva, la CRIIRAD et l’ONG AGHIRIN’MAN demandent au groupe nucléaire français la réalisation d’une nouvelle étude d’impact environnemental sur le site d’Imouraren.
Selon l’étude d’impact initiale, le gisement d’Imouraren, situé au nord d’Agadez s’étend sur 8 km de long et 2,5 km de large, le site industriel couvrant une surface de 200 km2. Compte tenu des réserves estimées à 179 000 tonnes d’uranium, la production à terme est estimée à 5 000 tonnes d’uranium par an pendant plus de 35 ans, représentant « la mine d’uranium la plus importante de toute l’Afrique et la deuxième du monde » comme le précise Areva.
Ingénieur en physique nucléaire, responsable du laboratoire de la CRIIRAD, Bruno Chareyron demande notamment qu’Areva apporte des réponses précises sur l’exploitation de cette mine concernant l’impact hydrogéologique et l’entreposage à long terme des déchets radioactifs, ainsi que les moyens de compensation pour les populations touchées.
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