Depuis la découverte de l’affaire des prothèses mammaires PIP, 4 159 femmes ont eu une réaction inflammatoire ou/et une rupture de leur prothèse rapporte l’ANSM. Fin juillet, 8 460 femmes avaient déjà été explantées préventivement.

Les explantations préventives ont commencé à partir de mars 2010 mais c’est à partir de janvier 2012 que le rythme des explantations s’est accéléré rappelle l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. Depuis cette date, le ministère de la santé propose aux femmes porteuses d’implants PIP de les explanter même sans signe clinique de détérioration de l’implant et de signaler ces explantations à l’agence.

Par ailleurs, 55 cas d’adénocarcinomes mammaires ont été déclarés à l’agence chez des femmes porteuses de prothèse PIP, un chiffre qui confirme l’avis de l’Institut National du Cancer qui concluait en 2011 à l’absence de sur-risque de cancer du sein chez les femmes porteuses de ces implants.